Le documentaire « À la Une du sang » a été dévoilé ; un récit des gens des médias pendant la guerre de 12 jours .

Lors de la séance de présentation du documentaire À la Une du sang, le directeur de Radio Saba a souligné l’importance du travail documentaire et a qualifié les jours de la guerre de 12 jours de riches en moments dignes d’être consignés et documentés avec précision.

La réunion de coordination des producteurs de programmes de Radio Saba, accompagnée du lancement du documentaire À la Une du sang — qui retrace la vie et le martyre des journalistes durant la guerre de 12 jours — s’est tenue en présence de Hamidreza Eftekhari, directeur de la chaîne radiophonique Saba, de responsables de groupes et de plusieurs producteurs.

Eftekhari, au cours de cette séance, a évoqué l’importance de documenter la guerre de 12 jours et a déclaré : À la Une du sang ne se limite pas à raconter les réalités amères et douces de ces jours, mais nous rappelle également comment les gens des médias, par leur sacrifice et leur dévouement, ont assuré l’information et la consignation des événements dans les conditions les plus difficiles. Ce documentaire peut servir de source d’inspiration pour les générations futures et illustrer l’importance du rôle des journalistes en période de crise.

Il a également évoqué les différentes potentialités qu’offre la réalisation de documentaires sur la guerre de 12 jours et a ajouté : ce type de production peut montrer diverses dimensions de la vie et des activités des gens des médias. Des récits personnels et expériences émotionnelles aux analyses sociales et culturelles, chacune de ces approches peut contribuer à une meilleure compréhension de cette période par la société. Nous devons exploiter ces possibilités, non seulement pour enregistrer l’histoire, mais aussi pour transmettre aux générations futures des leçons de sacrifice et d’abnégation.

Le directeur de Radio Saba a poursuivi en insistant sur l’importance d’une consignation précise des événements de la guerre de 12 jours : malgré toutes les difficultés, ces jours furent riches de moments humains et précieux qui méritent d’être documentés avec soin. La haute détermination des journalistes en première ligne, le sacrifice des familles des martyrs, l’unité remarquable du peuple ainsi que ces petits instants d’espoir et de résistance au cœur des ténèbres, tout cela constitue une vérité qui doit être représentée avec minutie et délicatesse. À la Une du sang est une étape sur ce chemin. La guerre de 12 jours a été le théâtre d’événements multiples et porteurs d’enseignements, chacun pouvant servir de matière à la création de documentaires précieux. Des souvenirs de la résistance dans les villes aux coordinations à l’arrière-front, des larmes et sourires simultanés aux moments de décisions difficiles, tout cela fait partie d’un patrimoine qu’il faut préserver pour les générations à venir.

En conclusion, Eftekhari a affirmé que la mémoire historique des nations dépend de l’enregistrement précis de tels événements. Nous, en tant que responsables de la culture et des médias, avons le devoir de présenter ces récits non pas de façon manichéenne, mais dans toute leur complexité et leurs multiples dimensions. Nous devons montrer qu’au milieu des douleurs et des espoirs, il y eut des résistances qui méritent d’être honorées. Voilà précisément la mission des documentaristes et des professionnels des médias.

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