
Mohammad Reza Aref, premier vice-président de la République islamique d’Iran, a souligné lors d’une intervention publique que, contrairement aux décennies précédentes où les ennemis de l’Iran agissaient principalement de manière indirecte, la guerre récente a marqué un tournant : l’ennemi a été contraint de se dévoiler et d’agir ouvertement contre l’Iran. Aref a rappelé que la date du 7 Tir (28 juin), jour de la commémoration des 72 hauts responsables iraniens tombés en martyrs en 1981, reste un symbole de la résilience du peuple iranien. Il a salué la mobilisation massive de la population lors des funérailles des martyrs récents, qui a démontré une fois de plus l’unité et la détermination du pays face aux agressions extérieures.
Aref a insisté sur le fait que l’objectif de l’ennemi, lors de la guerre de 12 jours, était similaire à celui du 7 Tir 1360 : provoquer l’effondrement social et la chute du régime en quelques jours. Cependant, malgré les difficultés et les critiques internes, le peuple iranien a fait preuve d’une solidarité remarquable, déjouant les calculs adverses. Il a précisé que les contestations internes ne signifient pas une opposition au système, mais relèvent d’une volonté de réforme au sein de la « famille » de la Révolution.
Le vice-président a également averti que le cessez-le-feu récemment instauré ne doit pas être interprété comme la fin du conflit, car le régime sioniste n’a jamais respecté ses engagements. Il a rappelé que même en pleine négociation indirecte avec les États-Unis, Israël et ses alliés ont lancé la guerre de 12 jours, démontrant leur manque de fiabilité et leur volonté de perturber toute avancée diplomatique.