Le chef de la diplomatie iranienne répond aux remarques de l’AIEA sur le nucléaire
Ceux qui profèrent de telles menaces doivent savoir que répéter une expérience qui a échoué n'aura pour eux d'autre résultat qu'un nouvel échec.
Ceux qui profèrent de telles menaces doivent savoir que répéter une expérience qui a échoué n'aura pour eux d'autre résultat qu'un nouvel échec.
Un nouveau cadre d’inspection entre l’AIEA et l’Iran a été signé au Caire, conciliant transparence nucléaire et prise en compte des préoccupations sécuritaires de Téhéran.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a réaffirmé qu’aucune solution militaire n’était envisageable pour la question nucléaire iranienne, appelant à la relance du dialogue et à la consolidation du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.
Lorsque Rafael Grossi a préparé le terrain avec ses actions trompeuses et ses rapports mensongers, il doit en répondre, même si cette question relève des affaires internationales.
Israël n’a fourni aucun argument convaincant justifiant son agression militaire contre un pays souverain. Les actions de l’Iran en légitime défense, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies, sont parfaitement compréhensibles.
Lors du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, les États-Unis ont renouvelé leurs accusations contre l’Iran, dénonçant une accélération suspecte de son programme nucléaire, tandis que le cadre légal international rappelle le droit de l’Iran à l’enrichissement pacifique. Un face-à-face diplomatique où se mêlent enjeux techniques, politiques et stratégiques.
Rafael Grossi rappelle que sans l’AIEA, tout accord sur l’Iran n’est qu’une feuille de papier, soulignant le rôle vital de l’agence dans la vérification et la diplomatie autour des dossiers nucléaires iranien et ukrainien.
Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, a déclaré : "L’Iran possède les pièces du puzzle nucléaire et pourrait un jour les assembler. Il ne suffit pas de dire que l’on ne possède pas l’arme nucléaire, il faut que nous puissions vérifier."