Lors de la guerre dite des 12 jours imposée par le régime sioniste contre l’Iran, l’un des points forts de la gestion de crise a été la continuité sans faille des opérations douanières et l’accélération significative du dédouanement des marchandises aux frontières du pays. Cette stratégie proactive a permis de garantir l’approvisionnement en biens essentiels et de renforcer les stocks stratégiques, réduisant ainsi les risques de pénurie alimentaire et de perturbation du marché intérieur.

Sous l’impulsion du ministre de l’Économie, les douanes iraniennes ont adopté des mesures facilitatrices et mobilisé l’ensemble de leurs capacités opérationnelles. Résultat : en seulement 12 jours, 1,3 million de tonnes de marchandises ont été dédouanées, soit une augmentation de 87% par rapport à la même période l’année précédente. Cette hausse remarquable a principalement concerné les produits stratégiques, les matières premières industrielles, les médicaments et les biens de première nécessité, évitant ainsi toute rupture dans la chaîne d’approvisionnement.

Le fonctionnement 24h/24 des douanes dans les principaux ports du pays – tels que Shahid Rajaee, Imam Khomeini, Chabahar – ainsi qu’aux frontières terrestres, a permis une distribution rapide des marchandises importées à travers tout le territoire. Même dans le secteur pharmaceutique, alors que les vols internationaux étaient suspendus, les frontières terrestres ont été mobilisées pour l’importation urgente de matières premières et d’équipements médicaux.

Les experts considèrent cette gestion logistique comme l’une des expériences les plus réussies en situation de crise, ayant permis à la fois d’assurer l’approvisionnement vital de la population et de préserver la stabilité psychologique du marché. Désormais, les institutions économiques cherchent à documenter et à institutionnaliser ces mécanismes pour mieux faire face à d’éventuelles crises futures.

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