Mike Whitney, analyste politique basé à Washington, a publié une analyse dans laquelle il affirme qu’Iran a remporté la guerre de 12 jours contre Israël. Selon lui, Israël a accepté un cessez-le-feu non pas par choix, mais parce que son système de défense antimissile était saturé et incapable de contenir les frappes précises et massives des missiles iraniens. Whitney souligne que les médias occidentaux ont largement occulté l’ampleur des dégâts causés par l’Iran, laissant le public dans l’ignorance.

L’analyste dresse une liste détaillée des infrastructures militaires, énergétiques, industrielles et de renseignement israéliennes frappées par les missiles iraniens. Parmi les cibles figurent le complexe militaire de Kirya à Tel-Aviv, surnommé le « Pentagone israélien », l’Institut Weizmann impliqué dans le programme nucléaire israélien, le quartier général du renseignement Aman, ainsi que plusieurs bases aériennes, dont Novatim dans le désert du Néguev, et des infrastructures stratégiques comme la raffinerie de Bazan à Haïfa, qui fournit une grande partie du carburant israélien.

Whitney rapporte également que la censure en Israël empêche la diffusion d’images des destructions, et que quiconque publie des photos des dégâts encourt des sanctions sévères. Cette stratégie vise à maintenir une narration de victoire alors que la réalité est celle d’une défaite stratégique.

L’opération « Promesse Fidèle 3 » a vu le lancement de plus de 22 vagues de missiles balistiques avancés, dont beaucoup étaient inédits, qui ont littéralement dévasté les bases considérées comme les plus sûres du pays. Un expert militaire cité indique que seuls 5% des missiles ont été interceptés.

Enfin, Whitney souligne que ces frappes ont gravement affecté des centres de production de technologies militaires avancées, des laboratoires de recherche en cybernétique et intelligence artificielle, ainsi que des infrastructures vitales pour l’armée et les services de renseignement israéliens.