
Le général Qassem Rezaï, adjoint du commandement de la police nationale iranienne (FARAJA), a fait état de l’intégration de technologies modernes telles que la surveillance aérienne, les caméras intelligentes et les systèmes d’information géographique (SIG) pour améliorer le contrôle des frontières, notamment dans la province du Kurdistan. Cette démarche vise à renforcer la capacité de détection et la réactivité des forces de sécurité face aux défis croissants aux frontières.
Lors d’une mission de surveillance aérienne réalisée récemment le long de la frontière du Kurdistan, le général a expliqué que cette action avait pour objectif principal d’évaluer la situation des postes frontaliers et la préparation opérationnelle des forces de police frontalière. Cette évaluation prend également en compte les caractéristiques géographiques et environnementales susceptibles d’influencer les opérations sécuritaires.
Le général Rezaï a insisté sur la nécessité pour les agents frontaliers de maintenir une vigilance constante. En vérifiant les ressources logistiques et en évaluant les capacités opérationnelles des personnels, les autorités cherchent à identifier et à corriger rapidement les éventuelles faiblesses pour garantir l’efficacité des missions.
Le général a également souligné l’importance d’une coopération renforcée entre les différentes agences de sécurité et militaires, afin d’optimiser les interventions aux frontières et d’améliorer la sécurité globale. Parmi les objectifs prioritaires figure la prévention des activités illégales telles que la contrebande d’êtres humains et de stupéfiants.
Par ailleurs, l’usage accru de technologies de pointe comme la surveillance aérienne, les caméras à intelligence artificielle et les SIG permet une observation plus fine des zones sensibles, offrant ainsi une meilleure capacité d’analyse et de réaction immédiate. Cette modernisation des outils de surveillance a été saluée comme une avancée essentielle pour un contrôle plus précis et rigoureux des frontières iraniennes.