Lors d’une rencontre avec le chef de l’organisation judiciaire des forces armées, le général de brigade Seyed Majid Mousavi, commandant de la Force aérospatiale du Corps des Gardiens de la révolution islamique (Sepah), a déclaré que son unité était en état d’alerte maximale. Il a annoncé qu’après avoir réparé les dommages subis lors du récent conflit, sa force était « prête à faire face de manière décisive et rapide à toute menace et aventure de l’ennemi ». Cette déclaration est un message clair de fermeté et de préparation militaire adressé aux adversaires de l’Iran, principalement Israël et les États-Unis.

Le contexte de cette rencontre était marqué par des célébrations des capacités militaires iraniennes. Le général Pourikhaghan, le chef de l’organisation judiciaire, a profité de cette occasion pour souligner le « rôle déterminant » de la puissance de missiles et de drones de l’Iran lors de ce qu’il a appelé « la guerre imposée de 12 jours », en référence au récent conflit avec Israël. Il a affirmé que les frappes de missiles et de drones iraniens, avec leur « volume de destruction élevé » et leur capacité à percer les défenses ennemies, avaient changé le cours de la guerre et forcé « l’ennemi sioniste » à se rendre et à demander un cessez-le-feu. Il a décrit cette puissance comme un « cauchemar » pour les « sionistes tueurs d’enfants ».

L’efficacité perçue de la force aérospatiale est également étayée par la référence à des opérations passées, notamment l’attaque de missiles sur la base d’Aïn al-Assad en Irak en représailles à l’assassinat du général Soleimani. Cet événement est présenté comme une preuve de la capacité de la force à influencer les calculs de l’ennemi et à mener des opérations sans précédent. Le discours global mêle ainsi la préparation opérationnelle actuelle, la glorification des progrès militaires passés et un récit de résistance réussie contre les « ennemis sionistes et américains ».