Les exportations de thé iranien augmentent de 48 % avec une stratégie de soutien aux producteurs

Habib Jahansaz, président de l’Organisation nationale du thé d’Iran, a présenté un bilan positif des actions récentes pour relancer et développer la filière théicole du pays. Il a confirmé le maintien de l’organisation et détaillé plusieurs programmes de soutien clés pour les cultivateurs de thé, notamment :

– L’octroi de prêts de fonds de roulement (109 milliards de tomans déjà distribués).

– La mise en place de systèmes d’assurance.

– Le financement pour l’achat d’engrais chimiques.

Trois banques collaborent avec l’organisation pour offrir des crédits à des taux préférentiels (de 4 % à 15 %) destinés à la réhabilitation et à la mécanisation des jardins de thé, à l’amélioration des usines de transformation et au fonds de roulement des producteurs. Grâce à ces facilités, environ 2 000 hectares de jardins abandonnés sont réhabilités chaque année.

Le résultat le plus marquant est la forte progression des exportations, qui ont bondi de 48 % sur un an, atteignant près de 9,8 millions de kilogrammes pour une rentrée de devises estimée à plus de 12 millions de dollars. Parallèlement, les importations sont strictement régulées pour n’importer que les quantités réellement nécessaires, protégeant ainsi le marché intérieur et favorisant la production nationale.

Ces politiques ont permis de rééquilibrer la balance commerciale en faveur du thé iranien, d’améliorer la qualité du thé local sur le marché intérieur et d’encourager les consommateurs à acheter iranien. Les objectifs stratégiques de l’organisation restent l’augmentation de la production, l’amélioration de la qualité, l’approvisionnement du marché local et le développement des exportations, y compris via des produits à valeur ajoutée comme le thé vert et les infusions à base de plantes.

M. Jahansaz a conclu que la planification quinquennale, les soutiens financiers et assurantiels permettent à l’industrie du thé iranienne de s’engager sur une voie de développement durable, capable de répondre à la demande intérieure tout en renforçant son potentiel à l’exportation. Une gestion intelligente des importations et des programmes locaux de protection des terres agricoles dessinent un avenir prometteur pour cette filière.

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