Dans une atmosphère empreinte d’émotion et de respect, l’Université Hakim Sabzevari a accueilli, le mercredi 11 juin (21 Khordad), un rassemblement culturel et littéraire majeur intitulé «Le Chant du Cyprès de la Liberté», organisé à l’occasion de la commémoration de Hamid Sabzevari, poète emblématique et figure majeure de la poésie de la Révolution islamique d’Iran.
Cette rencontre s’est tenue dans le prestigieux amphithéâtre international Beïhaghi de l’Université Hakim Sabzevari, en présence de personnalités du monde académique, littéraire et politique. Ali Sadeghi Manesh, secrétaire scientifique du colloque, a ouvert la séance par une allocution introductive, soulignant l’héritage intellectuel et artistique du défunt poète. À la suite de cette intervention, un documentaire poignant intitulé « Il n’a jamais écrit de poésie pour l’argent », centré sur le témoignage de Mohsen Momtaheni, fils de Hamid Sabzevari, a été projeté, révélant des aspects intimes de la vie et de la pensée du poète.
Zahra Ghalichipour, vice-présidente de l’Université, a salué l’œuvre de Sabzevari en tant que pilier de la poésie engagée en Iran, rappelant que ses vers ont su conjuguer esthétique littéraire et profondeur idéologique. Elle a insisté sur l’importance de transmettre son héritage aux jeunes générations.
Dans le cadre de la cérémonie, un message officiel signé par Vahid Shalchi, vice-ministre de l’Enseignement supérieur, a été lu. Ce texte rendait hommage au rôle de Sabzevari en tant que poète-guide, véritable « chanteur de l’âme nationale » qui, tel un grand maître, avait affiné le mot, ciselé la forme et mis la poésie au service d’un idéal. Le message soulignait combien l’œuvre de Sabzevari demeure actuelle, porteuse d’un enseignement fondé sur la foi, le courage, le discernement et la responsabilité dans l’action.
Le vice-ministre a également souligné que, dans le panorama de la poésie contemporaine iranienne, Hamid Sabzevari s’impose comme une figure incontournable, comparable à un sommet lumineux ou à une étoile toujours brillante. Même des décennies plus tard, ses vers résonnent encore comme des mélodies familières, éveillant les souvenirs et nourrissant les consciences.
Il a été rappelé que son célèbre poème, Ham-pâye Jelodâr «Aux côtés du meneur», constitue une œuvre épique qui a profondément marqué l’esprit de la Révolution. Bien plus qu’un simple texte littéraire, ce poème a insufflé l’esprit révolutionnaire au cœur du peuple, franchissant les frontières de l’esthétique pour devenir un véritable symbole vivant et une voix collective.
En conclusion de cette journée riche en émotions, une séance de lecture poétique a été organisée, avec la participation de poètes contemporains engagés, dont Javad Jafarinasab et Mojtaba Abolghasemi, venus réciter leurs œuvres inspirées par l’esprit de Sabzevari. Le rassemblement s’est clôturé par la présentation officielle du recueil Naghmeh-ye Nour «Le Chant de la Lumière », publication commémorative dédiée à cette deuxième édition du colloque.

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