
À l’occasion des jours de deuil de l’Arbaïn de l’Imam Hussein (paix sur lui), une exposition des œuvres produites dans le cadre du projet « Khimeh Honar » (La Tente d’Art) de la vice-présidence aux affaires artistiques du ministère de la Culture et de l’Orientation islamique a été présentée à la galerie « Khial » de l’Institut culturel et artistique « Saba ».
L’exposition des œuvres réalisées dans le cadre du projet « Khimeh Honar » organisé par le ministère de la Culture et de l’Orientation islamique a été inaugurée en présence de Nadereh Rezayi, vice-présidente aux affaires artistiques du ministère, Aydin Mahdi-zadeh, directeur général des arts visuels du ministère, Jafar Vahedi, directeur général de l’Institut pour le développement des arts visuels contemporains, Reza Dabiri-nejad, directeur du Musée d’art contemporain, Behnam Zangi, directeur du complexe culturel et artistique « Saba » de l’Académie des arts, ainsi que de plusieurs artistes et amateurs de peinture et de photographie, dans la galerie « Khial » de l’Institut culturel et artistique « Saba ».
Lors de cet événement, 22 peintures réalisées par 18 artistes engagés lors d’un atelier collectif d’arts visuels organisé pendant le mois de Muharram de l’année en cours dans le cadre du projet « Khimeh Honar » ont été exposées. Par ailleurs, dans une section annexe, 53 photographies sélectionnées parmi cinq éditions précédentes du Festival international de photographie « Ghab-e Arbaïn » (Cadre de l’Arbaïn), immortalisant des moments uniques et grandioses de la marche de l’Arbaïn, ont été présentées au public.
Parallèlement à cet événement, une exposition intitulée « Lorsque le rideau tombe », présentant des œuvres de peintres du café (peinture traditionnelle narrative) sur le thème de l’épopée de Kerbala, a également été ouverte au public amateur de cet art populaire.
Nadereh Rezayi, a déclaré en marge de l’inauguration : « La vice-présidence aux affaires artistiques, avec l’aide de la Direction générale des arts du spectacle, de la Direction générale des arts visuels, du Bureau de la musique et du Bureau de la planification et de l’enseignement artistiques, a cherché à mettre en place le projet Khimeh Honar pour créer, à travers le langage de l’art, un espace créatif consacré aux jours de deuil pour le martyre de l’Imam Hussein (paix sur lui). Ce projet a donné lieu à la réalisation de plusieurs œuvres théâtrales et musicales, ainsi qu’à des ensembles d’arts visuels, dont certaines parties sont présentées aujourd’hui dans cette exposition. »
« Le projet Khimeh Honar est un effort créatif et innovant visant à exploiter les potentialités de l’art pour honorer l’Imam Hussein (paix sur lui). Ce que nous avons présenté au public résulte d’un travail collectif visant à offrir un regard novateur sur les rituels et cérémonies liés aux mois de Muharram et de Safar à travers le langage artistique », a-t-elle ajouté.
Des artistes de Téhéran et d’autres provinces du pays se sont réunis pour proposer des programmes tels que des représentations de ta’zieh (théâtre religieux), des lectures de pièces, des chants et la production d’œuvres visuelles, le tout autour de la « tente » érigée pendant les dix premiers jours de Muharram. La vice-présidente a précisé que cet événement ne s’était pas limité aux dix premiers jours, mais s’était prolongé avec vingt soirées de représentation de l’« Opéra de Achoura », mis en scène par le maître Behrouz Gharib-pour, ainsi qu’avec la production de plus de 800 œuvres dans le domaine des arts visuels.
« Aujourd’hui, à l’occasion de l’Arbaïn, nous présentons une sélection de ces œuvres, accompagnées de photos choisies parmi plusieurs années du Festival international Ghab-e Arbaïn, ainsi que des peintures du café sur l’épopée de Kerbala, à la galerie Khial de l’Institut Saba », a-t-elle déclaré.
Rezayi, soulignant l’immense accueil réservé au projet Khimeh Honar dans d’autres régions du pays, a annoncé la mise en place d’initiatives similaires dans les provinces et les zones franches, notamment sur l’île de Kich.
Elle a conclu : « Cette expérience pourrait devenir un modèle national et, l’année prochaine, parallèlement aux événements organisés à Téhéran, des manifestations similaires se tiendront dans d’autres provinces, permettant une production artistique encore plus vaste. »