Lors de la sixième conférence des présidents des Parlements du monde à Genève, Mohammad Bagher Qalibaf, président de l’Assemblée consultative islamique d’Iran, a dénoncé vigoureusement les atrocités commises par le régime israélien, notamment pendant la guerre de 12 jours contre le peuple iranien ainsi que les crimes odieux perpétrés à Gaza. Il a averti qu’il faut agir « avant qu’il ne soit trop tard » pour stopper ce qu’il a qualifié de « nazis du XXIe siècle ». Son allocution s’inscrit dans un contexte où il dénonce non seulement les bombardements meurtriers qui ont coûté la vie à environ 2100 Iraniens, dont 14 scientifiques de renom, mais aussi le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël dans ces agressions.

Qalibaf a rappelé que les infrastructures nucléaires pacifiques de l’Iran ont été attaquées pendant ces offensives, des actes illégaux rendus presque légitimes par l’inaction ou la complaisance de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Il a insisté sur le fait que ces attaques sont survenues non pas suite à un échec des négociations diplomatiques, mais en dépit d’une participation active de l’Iran aux discussions, soulignant que ce sont les agresseurs qui ont renversé la table du dialogue.

Face à cette agression, l’Iran a répondu avec fermeté, démontrant sa résilience et sa capacité de riposte. Le président du Parlement a également souligné que plus de 120 pays ont condamné l’agression israélienne, bien que certains alliés puissants de Tel-Aviv aient empêché toute mesure de sanction internationale efficace.

Il a dénoncé le silence complice des institutions internationales censées préserver la paix et la justice, lesquelles au contraire, en refusant d’agir, permettent à l’impunité de prospérer — une impunité qui menace gravement la légitimité du système international et la sécurité mondiale.

Qalibaf a enfin décrié l’ampleur de la catastrophe humanitaire à Gaza, qualifiée de « centre de l’épreuve de la conscience humaine », où la population subit une véritable « politique de génocide » avec des dizaines de milliers de morts, majoritairement des civils, femmes et enfants affamés et bombardés. Il a mis en garde que poursuivre ainsi nourrir ces crimes alimenterait encore davantage une escalade brutale d’agressions, appelant avec gravité à stopper ces nazis modernes.

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