
Après la divulgation de documents révélant le rôle du groupe des Mojahedines du Peuple (MKO), une organisation considérée comme terroriste par l’Iran, dans les attaques menées par le régime israélien contre des hôpitaux et centres de soins à Kermanshah, il est apparu que ce groupe a également fourni des renseignements cruciaux sur d’autres cibles telles que le bâtiment du Croissant-Rouge et les environs de la pouponnière « Ommeh ».
Face à l’ampleur de ces révélations et à la montée de l’indignation populaire en Iran, les Mojahedines du Peuple ont tenté de rejeter ces accusations, mais les preuves accumulées indiquent clairement leur collaboration active avec les forces adverses. Cette complicité stratégique montre leur engagement dans des opérations visant des lieux non combattants, aggravant la souffrance civile.
Historiquement, le groupe MKO a une longue trajectoire dans la ciblisation délibérée de civils et de patients vulnérables. Par exemple, en 1987, un abri bondé à Park-e Shirin à Kermanshah, plein d’innocents, fut la cible d’une attaque à la roquette orchestrée grâce à des informations fournies au régime irakien. En 1988, une attaque frontale contre l’hôpital Imam Khomeini à Islamabad Gharb a également été attribuée à ce groupe, illustrant leur méthode d’action brutale.
Le fait de viser des populations défavorisées et des infrastructures sanitaires est universellement condamné comme l’une des pires atrocités en temps de guerre, révélant une cruauté extrême. Le MKO a utilisé cette stratégie comme moyen de terreur et de vengeance contre le peuple iranien.
Ces actes monstrueux rappellent par leur similitude les actions du régime israélien à Gaza, qui n’épargne ni blessés ni hôpitaux, ciblant systématiquement ces lieux. Durant la récente guerre de 12 jours, ces deux groupes criminels ont apparemment uni leurs forces, frappant à la fois des hôpitaux, le bâtiment du Croissant-Rouge et la pouponnière, démontrant l’extrême brutalité de leur alliance dans l’agression.