Le Bureau des droits de l’homme de la République islamique d’Iran a adressé une lettre officielle au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, dénonçant les actes d’agression du régime israélien contre l’Iran. Nasser Seraj, secrétaire de ce bureau, affirme que ces attaques ciblent non seulement des installations nucléaires pacifiques, mais aussi des centres militaires, des infrastructures civiles vitales et des zones résidentielles, constituant ainsi des violations flagrantes du droit international et des crimes de guerre.

La lettre souligne que ces agressions violent plusieurs traités et conventions internationales, tels que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), les Conventions de Genève, les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et les statuts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Parmi les cibles principales figure la centrale nucléaire de Natanz, sous surveillance internationale, ainsi que l’assassinat ciblé de hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires iraniens, provoquant la mort de nombreux civils, y compris des femmes et des enfants.

Le document détaille plusieurs violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment le droit à la vie, le droit à un niveau de vie adéquat, l’accès aux soins de santé, ainsi que le droit à l’éducation et à la vie familiale. La destruction systématique des infrastructures essentielles et des habitations menace directement la dignité et la survie des populations civiles.

En outre, la lettre rappelle que dans le cadre d’un conflit armé international, les principes fondamentaux du droit humanitaire, tels que la distinction entre civils et combattants, la proportionnalité des attaques et la prise de précautions pour protéger les non-combattants, doivent être scrupuleusement respectés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *