
Mohammad Reza Aref, premier vice-président de la République islamique d’Iran, a expliqué dans une interview la manière dont le gouvernement a géré la crise pendant la guerre de 12 jours avec Israël. Il a souligné que la gestion de cette situation exceptionnelle s’est faite sous la direction ferme et stratégique du Guide suprême, qui a su insuffler courage, sérénité et cohésion à la nation et à ses dirigeants. Dès le début du conflit, le gouvernement a adopté un mode de gestion de crise, en anticipant les scénarios les plus difficiles, notamment la perturbation des exportations pétrolières et la nécessité de garantir la continuité des services essentiels à la population.
Aref a détaillé l’organisation rapide du gouvernement : des pouvoirs exceptionnels ont été délégués aux ministres, aux gouverneurs et à quatre groupes de travail clés (économie, infrastructures, sécurité, communication), afin d’assurer une prise de décision rapide et efficace. Grâce à une planification préalable, les réserves stratégiques du pays ont été renforcées, ce qui a permis de faire face à la crise sans pénurie majeure, même lors de pics de consommation comme pour l’essence.
Le vice-président a également mis en avant l’importance de l’engagement populaire et de la solidarité nationale, encouragées par les messages du Guide suprême. Les Iraniens ont fait preuve de discipline et de résilience, évitant la panique et contribuant activement à la stabilité du pays. Les commerçants, transporteurs et citoyens ont tous participé à l’effort collectif, permettant une gestion exemplaire de la crise.
Aref a enfin insisté sur la nécessité de préserver cet élan de cohésion sociale pour l’avenir et de poursuivre l’analyse des points faibles afin d’être encore mieux préparés à d’éventuelles crises futures. Il a affirmé que l’Iran, fort de son expérience et de sa détermination, n’a jamais envisagé la capitulation et reste attaché à la défense de ses intérêts nationaux dans le respect de ses principes de dignité, de sagesse et d’intérêt national.