Les forêts d’Arasbaran, considérées comme l’un des joyaux naturels de l’Iran, sont une région montagneuse et verdoyante d’une grande richesse botanique et faunistique. Avec plus de mille espèces végétales et de nombreuses espèces animales rares, ce site joue un rôle écologique crucial dans l’équilibre du Caucase du Sud. Cette diversité exceptionnelle en fait un lieu de recherche privilégié et une destination attractive pour les écotouristes nationaux et internationaux.

Malgré ces qualités reconnues, l’inscription des forêts d’Arasbaran sur la liste du patrimoine naturel mondial de l’UNESCO reste entravée. Selon le représentant adjoint du ministère iranien du Patrimoine culturel, du Tourisme et de l’Artisanat, Dr. Ali Darabi, cette réserve est encore marquée par diverses interventions humaines, notamment la construction de bâtiments, qui font obstacle à une reconnaissance officielle.

Le rejet initial du dossier par l’UNESCO était principalement dû à ces interférences humaines jugées incompatibles avec les critères de conservation d’un site naturel protégé. Pour tenter d’inverser cette décision, il est nécessaire de renforcer les mesures de protection en coordination avec les autorités environnementales et des ressources naturelles. La correction de ces déficiences est essentielle avant de soumettre à nouveau la candidature.

Cette démarche bénéficie d’une attention soutenue au plus haut niveau, le président de la République ayant donné des directives claires pour accélérer la préparation et la soumission du dossier. Il s’agit non seulement de préserver la biodiversité exceptionnelle de la région, mais aussi d’accroître la visibilité internationale de l’Iran, de renforcer le tourisme durable et de favoriser le développement harmonieux du territoire.

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