Il y a quelques années, la technologie de l’impression 3D biologique et la production d’implants osseux absorbables étaient l’apanage de quelques pays avancés. Aujourd’hui, grâce au travail acharné et à l’expertise locale, les scientifiques iraniens ont hissé le drapeau national au sommet mondial de cette technologie de pointe, plaçant ainsi l’Iran parmi les trois pays disposant officiellement de cette capacité.

Le succès repose sur une équipe jeune et innovante qui a non seulement développé en interne un prototype d’imprimante 3D biologique, mais a aussi obtenu l’autorisation officielle du ministère de la Santé pour l’utilisation clinique de ces appareils dans la réparation des os du visage et du crâne. Cette avancée promet de transformer le traitement des patients souffrant de lésions osseuses complexes.

Le projet est issu d’années de recherches intenses, d’essais, d’échecs et de persévérance. Parti de l’université industrielle Sharif, ce parcours exemplaire a permis de créer un produit utilisable pour des interventions chirurgicales délicates. Aujourd’hui, plus de 50 centres universitaires en Iran utilisent ces dispositifs, et des collaborations internationales ont commencé avec des acteurs mondiaux dans le domaine des matériaux biologiques imprimables.

L’élément distinctif majeur de ce projet est son passage réussi de la phase laboratoire à la phase clinique, une étape que beaucoup de projets similaires n’atteignent jamais, renforçant ainsi la position pionnière de l’Iran dans ce domaine innovant.

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