Le Secrétariat aux droits de l’homme de la République islamique d’Iran, par la voix de Nasser Seraj, secrétaire et vice-président aux affaires internationales du pouvoir judiciaire, a adressé une lettre solennelle aux ambassadeurs étrangers accrédités à Téhéran. Cette lettre dénonce fermement les crimes commis par le régime sioniste lors d’une guerre de 12 jours déclenchée contre l’Iran. Le texte met en lumière la violation massive des droits humains et du droit international humanitaire subie par la population iranienne, avec le soutien politique, militaire et logistique de certains pays occidentaux, notamment les États-Unis, qui se proclament défenseurs des droits de l’homme.

La lettre énumère les multiples infractions internationales perpétrées, notamment la violation du droit international relatif au recours à la force, le non-respect du droit international humanitaire et du contrôle des armements, ainsi que l’attaque délibérée contre des infrastructures civiles, des centres médicaux, les secours humanitaires et les médias. Ces actes constituent des agressions directes contre la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité politique de l’Iran, assimilables à des crimes de guerre selon les normes internationales.

Le régime israélien est accusé d’avoir enfreint les principes fondamentaux du droit international, notamment le principe de distinction entre civils et combattants, ainsi que le principe de proportionnalité. Plus de 1062 victimes dont 45 enfants, 102 femmes et 14 savants ont été recensées, attestant de la gravité de ces violations. Parmi les infrastructures détruites figurent des hôpitaux, des centres de soins, des écoles et des logements civils, causant un grand nombre de déplacés.

La lettre rappelle également que les justifications avancées par Israël, tel que le prétendu « droit à la défense préventive », sont dépourvues de base légale au regard de la Charte des Nations Unies. Elle souligne enfin la responsabilité internationale qui incombe au régime israélien, aux États-Unis et à leurs alliés, appelés à répondre de ces actes devant la communauté mondiale.

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