
Fatemeh Mohajerani, porte-parole du gouvernement iranien, a répondu lors d’une conférence de presse à la récente affirmation de Donald Trump selon laquelle l’Iran aurait sollicité la reprise des négociations. Elle a précisé que le ministère des Affaires étrangères n’a fixé aucune date pour d’éventuelles discussions et qu’aucune décision n’a été prise à ce sujet, laissant entendre qu’une reprise des pourparlers n’est ni imminente ni certaine.
Mohajerani a également dressé un bilan détaillé de la gestion de la crise lors de la guerre de 12 jours, soulignant la gravité des attaques qui ont visé des infrastructures civiles telles que la radio-télévision nationale, des quartiers universitaires, la prison d’Evin, des hôpitaux et des unités de secours. Malgré la violence de ces attaques, elle a mis en avant la résilience de la société iranienne et la rapidité de la réaction gouvernementale : dès les premières minutes, des cellules de crise ont été activées et la coordination avec les hôpitaux et les universités médicales a permis de prendre en charge plus de 5 600 blessés.
La porte-parole a également évoqué le lourd tribut humain, avec 935 martyrs, dont 140 femmes et enfants, et a insisté sur l’importance de la solidarité nationale. Elle a souligné que, malgré les tentatives de l’ennemi pour semer le chaos, la cohésion du peuple iranien et la gestion efficace des ressources ont permis d’éviter la panique et de maintenir la stabilité. Des initiatives telles que la campagne « Ma maison reconstruite » et la mobilisation de la Croix-Rouge iranienne ont permis d’apporter un soutien rapide aux sinistrés.
Enfin, Mohajerani a insisté sur le fait que la victoire dans cette guerre ne réside pas seulement dans la résistance militaire, mais aussi dans la capacité du peuple à rester uni et à transformer l’épreuve en une démonstration de solidarité et de résilience nationale.