
Alireza Kazemi, ministre iranien de l’Éducation, a annoncé lors d’une réunion du Conseil des adjoints et de la Commission de l’éducation que la guerre de 12 jours a coûté la vie à 30 élèves et 7 enseignants. Malgré ce lourd tribut, il a souligné la fierté du pays pour le sacrifice de ces martyrs, affirmant que leur sang ne sera jamais oublié et que leur engagement se poursuivra à travers le travail assidu et le dévouement du système éducatif.
Pour faire face à la situation de crise, le ministère a rapidement mis en place un comité de coordination et de gestion des conditions de guerre, composé de 14 sous-comités chargés d’élaborer des scénarios pour toutes les éventualités, y compris la poursuite de l’enseignement et la sécurité des élèves et du personnel. Kazemi a insisté sur le fait que, malgré les difficultés et les attaques, les activités éducatives n’ont jamais été interrompues. Les réunions administratives se sont tenues régulièrement, et le ministère a veillé à la réparation rapide des 36 écoles endommagées par les explosions, permettant ainsi leur réouverture rapide.
Le ministre a également évoqué l’adaptation du calendrier scolaire, notamment le report des concours d’entrée dans les écoles d’excellence (SAMPAD et écoles publiques d’élite) et la préparation de solutions alternatives si les examens ne pouvaient avoir lieu en présentiel. Pour les résultats universitaires, des mesures ont été prévues pour garantir l’équité, même en cas d’impossibilité de tenir les entretiens pratiques.
Enfin, Kazemi a salué le travail des enseignants qui ont corrigé plus de 50 millions de copies d’examens finaux des classes de onzième et douzième année, assurant ainsi la continuité de l’évaluation et la publication rapide des résultats.