Au cours des douze jours de guerre déclenchée par l’agression israélienne contre l’Iran, le pays a subi des pertes humaines tragiques, frappant tout particulièrement les civils, parmi lesquels se trouvent de nombreux enfants. Selon les derniers bilans officiels, plus de 1 060 Iraniens sont tombés en martyrs, dont environ 140 femmes et enfants. L’émotion de la nation est intensifiée par la mort de 34 élèves, fauchés dans la fleur de l’âge, dont onze étaient élèves à l’école primaire (du CP au CE2). Deux jeunes enfants, Aliysan Jabari et Taha Behrouzi, de la ville de Tabriz, s’apprêtaient à effectuer leur toute première rentrée scolaire — mais ils ont été victimes, peu avant le début de l’école, lors d’une attaque alors qu’ils jouaient simplement devant chez eux.

L’histoire de Taha, inscrit à l’école le matin même de son décès, illustre tragiquement l’absurdité de la guerre qui prive les enfants du droit fondamental de vivre et d’apprendre. D’autres familles ont été dévastées : l’exemple d’Aima Zeinali, fillette créative et rayonnante, tombée avec sa petite sœur et leur père lors d’une frappe israélienne à Tafresh, symbolise la douleur profonde infligée au pays. Sa mère, habitée par le chagrin, évoque une enfant qui rêvait de grandir et de créer, aujourd’hui devenue « la lune de tout l’Iran ».

Au total, la guerre a éclaté sur plus d’un millier de familles, dont certaines ont perdu plusieurs membres, illustrant la brutalité de ce conflit et ses séquelles intergénérationnelles. L’éducation n’a pas été épargnée : 36 écoles ont subi de graves dommages, 5 enseignants et 5 autres élèves ont également perdu la vie, et de nombreux blessés sont toujours hospitalisés.

Ce drame rappelle douloureusement les conséquences humaines de la guerre et la nécessité de protéger les enfants et de garantir leur droit à l’éducation et à la sécurité, quelles que soient les circonstances politiques ou militaires. Les témoignages poignants des familles endeuillées font écho à un désir de paix et de stabilité pour que jamais plus les enfants d’Iran n’aient à subir de telles violences.

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