
Le vice-président de l’Assemblée nationale des agriculteurs d’Iran a affirmé qu’avec une gestion rigoureuse, un investissement accru, l’adoption des technologies modernes et une amélioration de la productivité, l’Iran peut facilement atteindre une autosuffisance durable en blé. Il a souligné que cette autosuffisance pourrait être obtenue sans exercer de pression supplémentaire sur les ressources en eau, un défi crucial dans un pays confronté à des contraintes hydriques importantes. Selon lui, l’Iran a le potentiel non seulement de satisfaire ses besoins internes, mais aussi de devenir l’un des principaux exportateurs mondiaux de blé.
Cette vision repose sur plusieurs piliers fondamentaux : la modernisation des pratiques agricoles, l’utilisation efficace des ressources naturelles, notamment l’eau, et l’augmentation du rendement à l’hectare grâce à des technologies innovantes telles que l’irrigation de précision, les semences améliorées et la mécanisation. Par ailleurs, une meilleure organisation du secteur agricole et un soutien accru aux agriculteurs sont essentiels pour assurer la pérennité de la production. Le développement de l’agriculture durable, qui intègre la protection de l’environnement et la gestion rationnelle des ressources, est également au cœur de cette stratégie.
L’objectif d’atteindre une autosuffisance durable en blé s’inscrit dans une perspective plus large de sécurité alimentaire et de souveraineté nationale. En réduisant la dépendance aux importations, l’Iran pourrait stabiliser son marché intérieur, protéger ses agriculteurs et renforcer son économie rurale. De plus, en devenant un exportateur majeur, le pays pourrait améliorer sa balance commerciale et accroître son influence dans les marchés agricoles internationaux.