
Le directeur de l’hôpital Baghiatollah al-Azam (paix soit sur lui) a annoncé le lancement d’un programme ambitieux visant à transformer cet établissement médical et universitaire en un « hôpital vert », conforme aux standards environnementaux modernes. Cette initiative répond à la nécessité croissante pour les établissements de santé de réduire leur impact écologique, désormais pris en compte dans les critères d’accréditation fixés par le ministère iranien de la Santé, du Traitement et de l’Enseignement supérieur.
Le projet « hôpital vert » englobe plusieurs axes : optimisation de la consommation d’énergie et d’eau, gestion efficace des déchets hospitaliers, et réduction de la pollution. Parmi les mesures envisagées, l’utilisation d’énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, la mise en place de systèmes de recyclage de l’eau ainsi que le traitement avancé des eaux usées figurent en bonne place. Ces actions permettent de minimiser l’empreinte écologique tout en garantissant la qualité des soins.
Selon le directeur de l’hôpital, la gestion écologique précise des ressources conduit non seulement à un allègement des coûts liés aux services médicaux et diagnostics, mais contribue aussi significativement à la diminution des pollutions liées à la consommation massive de ressources. Cette double efficacité économique et environnementale est un moteur essentiel pour élargir ce programme à l’ensemble des services hospitaliers.
Le premier déploiement pilote de cette démarche a été réalisé dans trois secteurs clés : le laboratoire central, le département administratif chargé de l’amélioration de la qualité, et le service de chirurgie générale pour femmes. Ces expériences pilotes serviront de modèle pour étendre progressivement la démarche « verte » à l’ensemble des unités hospitalières.