Une consécration mondiale : l’art du miroir iranien soumis à l’UNESCO

Le dossier portant sur « L’art du miroir dans l’architecture iranienne » doit être étudié jeudi de cette semaine, à l’occasion de la session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette session se tient du 8 au 13 décembre 2025 à New Delhi, en Inde, dans le complexe historique du Fort Rouge (Red Fort).

Le dossier du miroir fait partie des propositions soumises par l’Iran en vue d’une inscription au patrimoine mondial. Ce dossier a été présenté à l’UNESCO afin de protéger l’art traditionnel de la décoration du miroir, de faire connaître les savoir-faire existants et de consolider sa place historique dans l’architecture iranienne. Son inscription au niveau mondial pourrait renforcer la position de cet art sur la scène internationale et accélérer son enseignement ainsi que sa revitalisation.

L’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO signifierait la reconnaissance de cet art comme un patrimoine culturel lié à l’identité historique du peuple iranien. En cas d’approbation, l’art iranien du miroir dépasserait le cadre d’un simple art décoratif intérieur pour entrer dans une nouvelle phase de protection, de documentation, de soutien financier et de valorisation internationale.

L’inscription ne contribuerait pas seulement à mieux faire connaître l’art du miroir, mais faciliterait également l’obtention de financements, le soutien aux maîtres artisans ainsi que l’organisation de formations destinées à préserver et transmettre cet art. Elle jouerait aussi un rôle dans le développement du tourisme culturel.

Comme cela avait été annoncé auparavant, l’Iran a veillé à présenter le dossier de l’art du miroir en insistant sur son origine et son identité authentiquement iraniennes, afin qu’il soit inscrit comme un patrimoine immatériel exclusivement lié à l’Iran et éviter son intégration à des dossiers généraux ou multinationaux.

La réunion de cette semaine en Inde revêt une importance particulière pour l’Iran, car son issue pourrait déterminer le sort de l’un des arts les plus emblématiques de l’architecture traditionnelle du pays. En cas d’adoption, l’art iranien du miroir rejoindra les autres éléments du patrimoine culturel iranien inscrits sur la Liste mondiale de l’UNESCO, attirant à nouveau l’attention sur le rôle des artistes et maîtres artisans dans l’histoire de l’architecture iranienne.

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