Un hommage éclatant au génie féminin sur la scène de Vahdat

L’Orchestre symphonique de Téhéran a présenté pour la première fois le projet « Diyâr-e Simorgh » ( La Terre du Simorgh ) les soirées des 21 et 22 Aban, sous la direction d’une musicienne.
L’Orchestre symphonique de Téhéran est monté sur la scène de la salle Vahdat les 21 et 22 Aban, pour la première fois sous la direction de Paniz Faryousefi, avec la participation de Pedram Faryousefi en tant que soliste.
Le concert a débuté par l’exécution de l’Impromptu opus 5 de Jean Sibelius par l’ensemble des cordes. L’orchestre s’est ensuite tourné vers les œuvres de deux compositrices iraniennes de renom, Golfam Khayyam et Aftab Darvishi. Dans cette partie, les pièces Simorgh et Murmure de Golfam Khayyam ont été interprétées, avant que Pedram Faryousefi, en tant que soliste au violon, ne rejoigne la scène pour interpréter avec l’orchestre Diyâr d’Aftab Darvishi.
Dans la seconde partie, avec l’arrivée de tous les instrumentistes, l’orchestre a exécuté la Symphonie inachevée n° 8 en si mineur de Franz Schubert, jouant les deux mouvements Allegro moderato et Andante con moto.
Le concert s’est conclu par La Danse du sabre, extraite du ballet Gayaneh d’Aram Khatchatourian, une pièce énergique au rythme contrasté qui a apporté un regain d’enthousiasme dans la salle, offrant une fin éclatante au programme.
À la fin de l’exécution, Paniz Faryousefi a remercié les musiciens de l’orchestre, la direction de la Fondation Roudaki et le Conseil artistique de la Fondation pour leur confiance. Elle a exprimé une gratitude particulière envers Nasir Heydarian pour son accompagnement bienveillant, qui a permis la réalisation optimale de ce projet. Elle a dédié cette performance à toutes les mères et femmes d’Iran, et en particulier à sa propre mère.
Nasir Heydarian est ensuite monté sur scène. Insistant sur l’importance de faire confiance à la jeune génération, il a déclaré : « Je suis très heureux que la direction de la Fondation Roudaki ait rendu cela possible. Il faut progressivement confier le monde aux jeunes. La sensibilité maternelle et la délicatesse artistique des musiciennes sont indéniables, et hier comme aujourd’hui, le public a pu ressentir cette douceur dans l’orchestre. »