
Un éditeur libanais présent au salon du livre a fermement condamné les éditeurs arabes qui altèrent le nom historique du « Golfe Persique » dans leurs publications. Selon lui, ceux qui modifient ce nom ne peuvent pas être considérés comme de véritables éditeurs, mais plutôt comme des faussaires et des traîtres à l’histoire et à la vérité. Cette déclaration met en lumière une controverse persistante autour de l’appellation du Golfe, un enjeu à la fois politique, culturel et identitaire, qui suscite de vives réactions dans la région.
L’éditeur libanais a souligné que le nom « Golfe Persique » est un terme officiel et internationalement reconnu, inscrit dans de nombreux documents historiques, cartes et traités. Toute tentative de le changer ou de le déformer est perçue comme une falsification délibérée et une atteinte à l’héritage culturel iranien. Il a également critiqué ceux qui, par des intérêts politiques ou idéologiques, cherchent à imposer des appellations alternatives, telles que « Golfe arabe », qui n’ont aucun fondement historique ni juridique solide.
Cette prise de position reflète une résistance culturelle importante contre ce qu’il considère comme une manipulation et une réécriture de l’histoire. Elle appelle à un respect strict des faits historiques et à une vigilance accrue face aux tentatives de déformation des noms géographiques, qui sont des symboles forts d’identité et de souveraineté. L’éditeur insiste sur le rôle crucial des professionnels du livre et des médias dans la préservation de la vérité et la lutte contre la désinformation.