Lors d’une réunion importante réunissant des experts et responsables du secteur scientifique et technologique iranien, dont le Dr Hossein Afshin, vice-président chargé des sciences, technologies et économie de la connaissance, ainsi que des professeurs de l’université Sharif et des responsables de la sécurité informatique, un point crucial a été abordé : la transparence dans la gestion et la distribution des services liés aux GPU (unités de traitement graphique) utilisés notamment pour l’intelligence artificielle.

Le Dr Afshin a insisté sur la nécessité de savoir précisément à qui les services sont fournis. Il a expliqué qu’il est indispensable de valider les demandes et les allocations de ressources GPU selon un processus clair et contrôlé : toute demande doit suivre un circuit défini, passant de la société demandeuse à l’administration concernée, puis à son bureau. Cette démarche vise à garantir la traçabilité et la bonne utilisation des ressources.

Il a également souligné une exigence forte de transparence financière. Par exemple, si une entreprise reçoit un financement de 20 milliards de tomans pour des services GPU, il faut impérativement savoir à quelles entreprises ces services sont réellement fournis. Or, selon lui, certaines sociétés n’ont pas été en mesure de fournir ces informations détaillées, ce qui est inacceptable. Le vice-président a rappelé que ces sommes ne sont pas négligeables et qu’une gestion rigoureuse est indispensable pour assurer la crédibilité et l’efficacité du secteur.

Cette réunion reflète la volonté des autorités iraniennes de renforcer la gouvernance dans le domaine des technologies avancées, en particulier dans l’intelligence artificielle, afin d’optimiser les investissements et de garantir un développement durable et responsable.