
Aujourd’hui, à l’occasion du deuxième jour du mois de Moharram, la capitale iranienne, Téhéran, a accueilli une cérémonie de funérailles d’une ampleur exceptionnelle en l’honneur de plus de soixante martyrs de la résistance. Parmi eux figurent des commandants militaires de haut rang, des scientifiques nucléaires, ainsi que des femmes, des enfants et des membres des médias, tous victimes des récentes attaques du régime sioniste. La procession, débutée à l’entrée principale de l’Université de Téhéran, a traversé la ville jusqu’à la place Azadi, transformant l’itinéraire en un puissant symbole d’unité nationale et d’opposition à l’impérialisme.
Dès les premières heures de la matinée, une foule immense s’est rassemblée sur la place de la Révolution, brandissant des drapeaux rouges et des pancartes portant des slogans anti-sionistes et anti-américains. Les chants et les slogans « Mort à Israël » et « Mort à l’Amérique » résonnaient dans l’air, traduisant la colère et la détermination du peuple face aux crimes récents, notamment durant la guerre de douze jours entre la résistance et le régime sioniste.
La cérémonie s’est distinguée par la présence solennelle des familles des martyrs, des responsables militaires et civils, ainsi que des citoyens de tous âges et horizons. Les cercueils des martyrs, portés avec respect et émotion, rappelaient au monde que la résistance iranienne ne se limite pas au champ de bataille, mais s’étend à la défense de l’humanité et des valeurs fondamentales. La présence de femmes et d’enfants parmi les martyrs a particulièrement ému la nation, envoyant un message fort sur la brutalité de l’ennemi et la dignité du peuple iranien.
Cet événement a été perçu comme un renouvellement du pacte entre la nation et la génération du jihad et du martyre, soulignant que, même dans les moments les plus difficiles, l’Iran reste uni, fier et déterminé à défendre sa souveraineté et ses idéaux.