L'Iran justifie son absence au sommet de Charm el-Cheikh en le jugeant non-international et en dénonçant la présence des États-Unis. Téhéran affirme que sa priorité absolue est l'arrêt du 'génocide' à Gaza et que toute paix réelle passe par la reconnaissance des droits du peuple palestinien.
À Istanbul, l’Iran et la troïka européenne entament des discussions déterminantes pour l’avenir de l’accord nucléaire et la levée des sanctions, sous la pression d’un calendrier diplomatique serré.
Le ministre des Affaires étrangères iranien a affirmé lors d’un entretien téléphonique avec son homologue italien la détermination de l’Iran à protéger ses intérêts et droits.
Lors du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, les États-Unis ont renouvelé leurs accusations contre l’Iran, dénonçant une accélération suspecte de son programme nucléaire, tandis que le cadre légal international rappelle le droit de l’Iran à l’enrichissement pacifique. Un face-à-face diplomatique où se mêlent enjeux techniques, politiques et stratégiques.
En proposant une réponse réfléchie et structurée à l’initiative américaine, l’Iran montre sa volonté de maintenir ouverte la voie du dialogue et de bâtir, sur des bases logiques, un accord qui pourrait satisfaire les deux parties.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a annoncé qu’aucune date précise n’a encore été fixée pour les prochaines négociations avec les États-Unis, mais qu’une annonce pourrait intervenir dans les prochains jours.
Trump tente de présenter l’Iran comme un facteur d’insécurité, mais qui a tué 60 000 personnes à Gaza ? La politique de pression maximale a déjà échoué, et la communauté internationale doit voir où se trouvent les vraies responsabilités.
Rafael Grossi rappelle que sans l’AIEA, tout accord sur l’Iran n’est qu’une feuille de papier, soulignant le rôle vital de l’agence dans la vérification et la diplomatie autour des dossiers nucléaires iranien et ukrainien.
Le représentant permanent de l’Iran à l’ONU a déclaré que les accusations du ministre français des Affaires étrangères selon lesquelles l’Iran serait « au bord » du développement d’armes nucléaires sont totalement infondées et politiquement irresponsables, appelant à une résolution diplomatique respectueuse du droit international.
