Alors que les agressions militaires du régime sioniste contre le territoire iranien se poursuivent, le silence des institutions internationales, y compris le Conseil de sécurité, remet de plus en plus en question leur légitimité et leur efficacité.

Avec la poursuite des attaques du régime israélien sur le sol iranien et l’augmentation sans précédent des menaces ouvertes et des sabotages ciblés, les regards se tournent à nouveau vers les institutions internationales ; des institutions qui, en théorie, sont garantes de la paix et de la sécurité mondiales, mais qui, en pratique, se sont de plus en plus transformées en outils politiques.

Au cours de la semaine dernière, les opérations de drones, les cyberattaques et les menaces explicites du régime sioniste contre l’Iran ont franchi une à une les lignes rouges du droit international. Cependant, la réponse des instances mondiales n’a été rien d’autre qu’un silence.Le Conseil de sécurité des Nations unies, avec ses larges prérogatives, pourrait s’opposer aux actions menaçant la paix mondiale et émettre des résolutions contraignantes. Cependant, l’expérience a prouvé que lorsque l’Israël est impliqué, le droit de veto des États-Unis devient un bouclier défensif pour Tel-Aviv.

Alors que même la menace d’une force est considérée comme une violation du droit international selon la Charte des Nations unies, les actions militaires explicites d’Israël contre l’Iran n’ont pas seulement échappé à la condamnation internationale, mais le Conseil de sécurité a également refusé d’intervenir dans cette affaire.

De nombreux analystes estiment que l’inaction du Conseil de sécurité face à la bellicisme israélien remet gravement en question la légitimité de cette institution. Lorsqu’un membre des Nations unies menace ouvertement d’attaquer et passe à l’acte sans recevoir de réponse, il devient impossible d’espérer que les mécanismes internationaux garantissent la paix.

Alors que les agressions de Tel-Aviv se poursuivent, le silence d’institutions comme le Conseil de sécurité met non seulement l’Iran mais l’ensemble de l’ordre international en danger. Si la communauté internationale ne parvient pas à réagir face à cette tendance, le droit international deviendra en pratique une série de slogans inefficaces.« Reza Mirabian », ancien ambassadeur d’Iran au Koweït, a déclaré dans une interview que l’inaction et le silence des institutions internationales concernant les agressions du régime sioniste contre l’Iran ne sont pas surprenants étant donné l’injustice et la souffrance que la communauté internationale a infligées au peuple palestinien.

Il a ajouté que l’indifférence des institutions internationales face aux agressions israéliennes contre l’Iran s’inscrit dans la continuité des inactions passées ; ces deux dernières années, les instances internationales n’ont jamais condamné les agressions à Gaza.L’expert en relations internationales a souligné que ce qui est important pour nous, c’est l’opinion publique mondiale. Après les crimes à Gaza et maintenant après les agressions et les crimes en Iran, nous assistons à la montée du drapeau de la République islamique d’Iran dans le monde entier, y compris aux États-Unis et dans les pays arabes.

Les institutions internationales sont passives envers l’Iran car elles sont soumises aux intérêts occidentaux.« Abolfazl Zahrahand », expert en relations internationales et ancien ambassadeur d’Iran en Italie et en Afghanistan, a déclaré dans une interview que le manque de réaction de ces institutions doit être analysé dans le contexte de leur dépendance aux intérêts occidentaux ; beaucoup de ces institutions sont financièrement et politiquement dominées par les pays occidentaux.

Il a ajouté que le régime sioniste est au sommet de la structure occidentale. L’insubordination de ce régime découle de son comportement illégal et impuni ; il agit en dehors du cadre du droit international.

Zahrahand a fait référence à la récente réunion du G7 où le chancelier allemand a clairement déclaré qu’Israël était l’exécuteur des « sales travaux » de l’Occident ; cette déclaration montre que les intérêts du régime sioniste sont totalement imbriqués avec ceux de l’Occident et qu’ils utilisent ce régime comme un outil pour promouvoir leur projet d’hégémonie mondiale.

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