La nouvelle édition du recueil de poèmes « Nist » (Rien) de Fazel Nazari a été publiée. Ce recueil, intitulé « Rien », comprend 41 ghazals récents du poète, mettant en lumière à la fois des thèmes amoureux et sociaux.

Il est à noter que cet ouvrage, publié par la maison d’édition Soureye Mehr, compte 88 pages et, selon l’éditeur, a atteint sa sixième impression en un mois, avec un tirage de 15 000 exemplaires, un véritable succès en si peu de temps. À cet égard, les propos de l’éditeur sur cet ouvrage touchant méritent d’être cités :

«Dans le recueil Nist, le poète, avec un langage concis, une musicalité marquée et des images originales, donne vie à des concepts humains profonds tels que l’amour, la douleur, la séparation et l’espérance. Les poèmes de Fazel Nazari, comme dans ses œuvres précédentes, évitent toute complexité excessive et ne nécessitent pas d’explications prolongées, une qualité qui a contribué à sa popularité auprès du public.»

Il est important de mentionner qu’auparavant, sept recueils de Fazel Nazari ont été publiés, portant les titres suivants :

• Les Larmes de l’Empereur (2004)

• La Minorité (2006)

• Eux (2009)

• Anti (2013)

• Le Livre (2016)

• Maintenant (2018)

• L’Existence (2021)

En outre, Fazel Nazari a reçu plusieurs prix prestigieux, parmi lesquels :

• Le Prix du livre de l’année pour la poésie jeunesse (2005)

• Le Prix de la Plume d’Or (2013)

• Le Prix du livre de l’année de la République islamique d’Iran (2008)

Voici un extrait du recueil Nist, à travers l’un de ses ghazals :

Les jours sont sombres, l’air étouffant et le temps mauvais

Je ne supporte plus les froideurs de l’aimée

Dis-lui de mettre fin à cette séparation

Cette idole élégante, dont la création

Bénie par une terre sainte et une source divine

Ô toi, dont l’âme est ruinée,

Embrasse plus doucement l’aimée,

Car ce bouton est encore trop jeune

Ne trouble pas son esprit, ô messager, retourne !

Et ne révèle même pas de qui vient la lettre

Je suis le prisonnier de l’espérance, et je sais bien

Que cette cage, si grande soit-elle, demeure toujours une prison

Nul besoin de signer ton nom,

Pour Fazel, il suffisait d’entendre ton mot

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