
La plus récente séance de la série de rencontres littéraires intitulée « Ravaq-e Tavarogh » (Le pavillon de la lecture) a été consacrée à la présentation de l’ouvrage « Un poète entre parenthèses : critique et analyse des poèmes d’Abbas Kiarostami », écrit par Hamidreza Shekarsari.
Cette rencontre, organisée à la Maison du livre et de la littérature d’Iran, dans l’espace appelé Sarā-ye Ahl-e Qalam (la demeure des gens de la plume), a réuni non seulement l’auteur de l’ouvrage, mais aussi plusieurs critiques et chercheurs littéraires : Seyyed Ahmad Nademi, Reza Haji-Abadi et Zoheir Tavakoli, qui ont chacun pris la parole pour commenter le livre et discuter de l’importance de la poésie de Kiarostami. L’événement s’est tenu le mercredi 17 septembre, de 15 h à 17 h (26 shahrivar dans le calendrier persan).
Abbas Kiarostami, connu dans le monde entier comme un cinéaste majeur et novateur du cinéma iranien et international, a également consacré une partie importante de sa carrière à la poésie. Son œuvre poétique, marquée par la concision, l’épure et une forte dimension visuelle, reflète son regard singulier sur le monde et prolonge son approche cinématographique.
Le livre de Hamidreza Shekarsari, « Un poète entre parenthèses », propose une analyse approfondie de ces poèmes. L’auteur cherche à montrer comment Kiarostami, tout en étant reconnu comme réalisateur, a développé une sensibilité poétique qui mérite une lecture critique autonome, au-delà de la simple curiosité liée à sa notoriété cinématographique.
La présentation de ce volume dans le cadre des rencontres « Ravaq-e Tavarogh » illustre l’intérêt croissant des milieux littéraires et académiques pour l’œuvre poétique de Kiarostami, confirmant que son héritage dépasse largement le domaine du cinéma pour toucher également à la littérature, à la philosophie et à l’esthétique contemporaine iranienne.