Le parc forestier de Serkheh Hesar, situé dans la zone 13 de Téhéran, couvre environ 600 hectares et abrite près de 300 000 arbres. Cependant, environ 10 000 d’entre eux sont actuellement secs ou infestés de parasites, notamment le ver xylophage. Ces arbres malades représentent seulement 3% du total, mais leur présence risque de contaminer les autres. Cet état découle notamment d’un arrêt d’arrosage de près de 10 ans, dû à une coupure d’eau liée à des litiges financiers entre les autorités municipales et le fournisseur d’eau.

Pour protéger la forêt urbaine, il a été décidé de retirer ces 10 000 arbres secs, tout en plantant 30 000 nouveaux arbres en remplacement, ce qui permettra non seulement de compenser la perte, mais aussi d’augmenter le couvert végétal. Cette opération est jugée essentielle pour maîtriser la propagation des parasites et assurer la pérennité de cet espace vert vital pour la qualité de vie des habitants.

Malgré certains obstacles, notamment des défaillances du prestataire chargé du défrichage et des tensions administratives concernant la fourniture d’eau, la municipalité et les autorités environnementales s’engagent à poursuivre ce projet. Un appel est lancé pour une coordination renforcée entre les institutions, notamment la justice qui a déjà incité à accélérer les travaux. Par ailleurs, la ville œuvre aussi à améliorer les infrastructures récréatives et sportives dans le parc, afin d’en faire un lieu attrayant pour les familles et les visiteurs.

Enfin, un programme annuel de replantation sera instauré pour conserver la vitalité du parc Serkheh Hesar, garantissant un espace toujours vert et accueillant, conforme aux exigences de la loi sur la qualité de l’air qui impose à la municipalité d’étendre et de protéger les espaces verts urbains.

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