Le film Sardbad (The Bora), réalisé par Mohammad Esmaeili, a été sélectionné dans la section compétitive « Vanguard » de la 44ᵉ édition du Festival international du film de Vancouver, au Canada. De son côté, le court métrage Les Enfants de papier, réalisé par Mostafa Keshavarz, participera à la 30ᵉ édition du Festival international du film de Portobello, à Londres.

Le long métrage Sardbad, sous son titre international The Bora, fera sa première nord-américaine dans la section « Vanguard » du 44ᵉ Festival international du film de Vancouver (VIFF). Cette section met en avant les œuvres de la nouvelle génération de cinéastes et de talents émergents, offrant des visions singulières et innovantes du cinéma contemporain. Le scénario du film, dont la première mondiale a eu lieu au Festival de Tokyo 2024, a été écrit par Peyman Esmaeili et Mohammad Esmaeili, d’après une nouvelle issue du recueil La Neige et la Symphonie nuageuse (éditions Cheshmeh).

La production a été assurée par Arash Shojaei et Bijan Mirbagheri.

Synopsis : Trois alpinistes expérimentés disparaissent lors d’une ascension hivernale. La police soupçonne alors qu’un meurtre a été commis…

Le 44ᵉ Festival international du film de Vancouver, considéré comme l’un des plus prestigieux d’Amérique du Nord, se tiendra du 2 au 12 octobre 2025 (10 au 20 Mehr 1404) à Vancouver, au Canada.

Le court métrage Les Enfants de papier, réalisé par Mostafa Keshavarz, a été retenu pour la 30ᵉ édition du Festival international du film de Portobello, à Londres. Écrit par Ali Soltani et Mostafa Keshavarz, produit par Mehdi Keshavarz et soutenu par l’Institut du cinéma des jeunes d’Iran (bureau de Lahijan), ce film poursuit son parcours international.

Le Festival de Portobello, fondé en 1996, est considéré comme l’un des plus grands rendez-vous européens du cinéma indépendant, mettant en lumière des films à petit budget et à l’imagination novatrice. Des réalisateurs tels que Guy Ritchie et Shane Meadows y ont présenté leurs premières œuvres.

L’édition 2025 aura lieu du 28 août au 21 septembre (6 au 30 Shahrivar 1404). Le film avait déjà été présenté dans plusieurs festivals, dont la 5ᵉ édition du Festival international de Southport (Royaume-Uni), la 36ᵉ édition du Festival international du film pour enfants et adolescents d’Ispahan, la 54ᵉ édition du Festival Roshd, ainsi que la 70ᵉ édition du Festival régional du cinéma des jeunes à Qazvin.

Synopsis : Nosrat, gardien d’un parc d’attractions, découvre une fillette une nuit. Mais dans un moment d’inattention, il perd à la fois son propre fils et la fillette…

Le succès de Sardbad et de Les Enfants de papier illustre une fois de plus la vitalité et la profondeur du cinéma iranien. Depuis plusieurs décennies, l’Iran s’impose comme l’un des pôles culturels majeurs du cinéma mondial, en offrant des récits sensibles et poétiques, ancrés dans des réalités sociales tout en portant une portée universelle. À travers des réalisateurs émergents comme Mohammad Esmaeili et Mostafa Keshavarz, la nouvelle génération perpétue l’héritage des maîtres du septième art iranien, confirmant que l’Iran reste un véritable laboratoire de créativité, d’humanité et de poésie visuelle dans le paysage cinématographique international.