
La recommandation stratégique du Guide suprême d’Iran à Haj Mahmoud Karimi de chanter le poème « Iran » lors de la nuit d’Achoura à la Hosseiniyeh Imam Khomeini a été bien plus qu’un simple conseil artistique. Ce geste, survenu après une brève absence du Guide pour raisons de sécurité, a eu un impact profond sur la société iranienne, particulièrement dans un contexte de guerre psychologique et de menaces extérieures. En associant un chant patriotique à la commémoration d’Achoura, le Guide a transmis un message fort d’unité nationale, de résistance et de fidélité aux valeurs de l’islam et de la nation.
Ce choix s’enracine dans la tradition islamique, notamment dans le hadith « L’amour de la patrie fait partie de la foi », et vise à montrer que la foi religieuse et l’attachement à la nation ne sont pas opposés, mais complémentaires. En période de crise, alors que les ennemis cherchent à diviser la société en opposant religiosité et nationalisme, cette recommandation a servi de stratégie culturelle pour renforcer l’identité irano-islamique et rappeler que la défense de la patrie est un devoir religieux autant que national.
La présence du Guide suprême, malgré les menaces, et son interaction directe avec le peuple lors de cette cérémonie, ont également envoyé un signal fort de solidarité et de confiance. Le chant « Iran » a résonné comme un hymne de résistance, rappelant que l’esprit d’Achoura et la fidélité à l’Iran sont indissociables, et que la jeunesse doit voir dans la défense de la nation la continuité du combat d’Imam Hossein (as).
En définitive, ce geste a ravivé l’esprit révolutionnaire, renforcé la cohésion sociale et inscrit la défense de la patrie dans le sillage des valeurs d’Achoura, tout en rappelant à tous que l’amour du pays est une composante essentielle de la foi et de l’identité collective.