Alors que les sionistes sont contraints de rester jour et nuit dans des abris depuis le début des frappes écrasantes de l’Iran à travers la Palestine occupée, notamment à Tel-Aviv et Haïfa, des rapports font état d’une grave crise des abris publics et privés, ainsi que de violents affrontements entre les citoyens israéliens. Parmi les multiples dimensions stratégiques de l’opération « Promesse Véridique 3 », l’un des premiers résultats des frappes iraniennes contre le régime sioniste a été de révéler au grand jour l’incapacité de ce régime à protéger son front intérieur. Pendant plus de sept décennies d’occupation de la Palestine, les sionistes, soutenus par une aide militaire illimitée des États-Unis et de l’Occident, se sont toujours présentés comme invincibles face aux groupes de résistance palestiniens et libanais, affirmant que la Palestine occupée était « l’endroit le plus sûr au monde pour les Juifs ». Mais cette fois, l’affrontement direct avec l‘Iran a anéanti toutes leurs illusions.

Les dégâts massifs causés aux infrastructures et le nombre sans précédent de morts parmi les sionistes après les frappes iraniennes ont exposé les failles structurelles du régime, intensifiant le sentiment d’insécurité dans la société israélienne. Alors que le cabinet et l’armée sionistes ont ordonné aux colons de se réfugier dans des abris publics ou des pièces renforcées en cas d’attaques, la réalité est tout autre : comme le révèlent les médias hébreux, de nombreux bâtiments en Palestine occupée, y compris à Tel-Aviv, ne disposent d’aucun abri ou dispositif de sécurité, en particulier les constructions antérieures à 1992, date de l’instauration des normes de protection.

Le Commandement du front intérieur sioniste a admis que près de 40 % des habitants de Tel-Aviv n’ont aucun abri standardisé. Selon une enquête administrative de la Knesset, il existe environ 12 000 abris publics en Palestine occupée, mais plus de la moitié sont inutilisables en situation d’urgence. Par ailleurs, bien que 700 000 pièces renforcées dans des logements neufs et 20 000 abris collectifs couvrant 481 000 habitations aient été recensés, ces infrastructures sont insuffisantes face à des attaques massives et précises comme celles menées par l’Iran.

Les sionistes tiennent le gouvernement pour responsable de cette catastrophique pénurie d’abris et de sa négligence en matière de protection civile, une faille qui coûte désormais des vies israéliennes. Le site sioniste « Shomrim » a documenté des centaines de cas d’abris usurpés dans les grandes villes, soulignant l’ampleur de ce problème croissant. Selon le rapport, ce phénomène reflète une crise plus large : le manque criant d’abris dans les villes de Palestine occupée, surtout dans les vieux immeubles et tours d’habitation.

Les autorités (police, municipalités et Commandement du front intérieur) peinent à résoudre ce problème en raison des complexités juridiques et logistiques, laissant des centaines de milliers d’Israéliens sans protection en cas d’urgence.

Face à l’intensification des menaces et des frappes iraniennes, les citoyens sont confrontés à un choix cruel : risquer leur vie ou affronter des voisins refusant d’ouvrir des abris qu’ils considèrent comme leur « propriété privée ». Des sources hébraïques indiquent que, face à l’escalade des tensions, les autorités prévoient un plan d’urgence pour déployer des abris mobiles dans les zones vulnérables (Grand Tel-Aviv, Sud et Haïfa). Cependant, les régions arabes en sont exclues, une discrimination raciale qui illustre une fois de plus la politique d’apartheid d’Israël.

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