Le film « Où est la maison de mon ami ? », réalisé par Abbas Kiarostami, sera projeté le dimanche 27 avril (7 Ordibehesht) à l’Institut STYX Film Encounters, une organisation à but non lucratif située dans la ville de Nicosie, capitale de Chypre.

Quant à l’histoire du film, on peut lire :

« Dans un village du nord de l’Iran, un écolier se rend compte qu’il a accidentellement emporté le cahier de notes de son camarade de classe. Déterminé à le lui rendre, il se lance dans un voyage à la fois urgent et difficile vers un village voisin pour retrouver la maison de son ami, sachant que celui-ci aura des problèmes, s’il ne rend pas ses devoirs dans son cahier de notes. »

À travers ce récit simple, Abbas Kiarostami propose une exploration poignante du devoir moral, de l’amitié et des responsabilités de l’enfance. Reconnu mondialement comme l’un des plus grands cinéastes iraniens, Kiarostami affirme dans ce film son langage cinématographique distinctif, marqué par le minimalisme, le réalisme poétique et une représentation authentique de la vie quotidienne. Il est intéressant de noter que le titre du film est tiré d’un poème célèbre du grand poète iranien, Sohrab Sépéhri. C’est le premier volet de ce que l’on appelle la Trilogie de Koker, suivi de Et la vie continue et Au travers des oliviers.

Les récompenses et les succès du film sont innombrables, mais on peut en citer quelques-uns:

Médaille d’or du Festival du film Fajr (1987)

Léopard de bronze, Prix de la Critique Internationale et Prix C.I.C.A.E. du Festival international du film de Locarno (1989)

Prix C.I.C.A.E. des Rencontres cinématographiques de Cannes (1989)

Le film apparaît également dans la liste des 50 films à voir avant d’avoir 14 ans, établie en 2005 par le British Film Institute, où il figure même dans le top 10.

En fait, la projection de ce film à Chypre est importante, car elle met en lumière la valeur de cette œuvre, même après la mort de son créateur. C’est un grand honneur pour l’industrie cinématographique iranienne que des œuvres nationales continuent de briller dans le monde entier, même des années après la disparition de leurs créateurs.

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