António Guterres, secrétaire général des Nations unies, a eu un échange téléphonique avec Seyyed Abbas Araqchi, ministre iranien des Affaires étrangères, au cours duquel ils ont discuté de la question nucléaire iranienne ainsi que des développements régionaux. Guterres a salué l’accord récent concernant la manière dont l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) coopèrent, soulignant le soutien de l’ONU à la poursuite des dialogues et du processus diplomatique sur le sujet nucléaire iranien.

De son côté, le ministre iranien a réaffirmé la détermination de la République islamique d’Iran à protéger les droits et intérêts de sa population, conformément au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Il a insisté sur la nécessité d’une condamnation claire et ferme de la communauté internationale, en particulier de l’ONU, contre les attaques illégales perpétrées contre les installations nucléaires pacifiques iraniennes.

Araqchi a critiqué l’attitude des trois pays européens (le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne) qui, selon lui, ignorent les violences militaires des États-Unis et d’Israël et menacent de réintroduire des résolutions de sanctions annulées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il a qualifié cette posture d’irresponsable et contre-productive, susceptible d’aggraver la situation.

Le ministre a aussi mis en avant l’approche responsable de l’Iran dans ses discussions constructives avec l’AIEA, visant à définir un cadre d’engagement adapté à la nouvelle réalité née des attaques illégales sur ses infrastructures nucléaires. Araqchi a appelé les pays européens et les membres du Conseil de sécurité à reconnaître pleinement la valeur et l’importance de ce changement.

Enfin, le ministre iranien a indiqué que la tragédie du génocide en Palestine occupée et l’escalade agressive du régime israélien constituent la question la plus urgente de l’actualité mondiale. Il a fermement condamné l’agression terroriste récente d’Israël contre le Qatar et a souligné la responsabilité collective de la communauté internationale, de l’ONU et de son secrétaire général, António Guterres, pour stopper ce génocide et freiner la volonté expansionniste et les actes d’agression israéliens.

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