
Un document interne du département d’État américain, consulté par l’Associated Press, révèle que l’administration Trump envisage d’imposer de nouvelles restrictions aux déplacements des délégations diplomatiques de certains pays, dont l’Iran, le Soudan, le Zimbabwe, et, de manière inattendue, le Brésil. Ces mesures pourraient sérieusement limiter les déplacements de ces représentants à New York et en dehors de la ville.
Dans le cadre de cette politique restrictive des visas, l’administration a précédemment refusé aux membres de la délégation palestinienne, y compris à Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, l’obtention des visas nécessaires pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette réunion débutera le 22 septembre.
Concernant la délégation iranienne, les restrictions à New York pourraient bientôt s’intensifier, notamment avec une proposition de limiter même leurs achats dans certains magasins seulement avec une autorisation expresse du département d’État. Ces restrictions sur les privilèges diplomatiques sont conçues pour entraver l’efficacité des délégations auprès de l’ONU.
Pour ce qui est du Brésil, il n’est pas clair si ces mesures s’appliqueront au président Luiz Inácio Lula da Silva ou à d’autres membres plus modestes de la délégation. Le contexte politique sous-jacent est marqué par des tensions entre Lula et Donald Trump, liées notamment à des poursuites judiciaires visant l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, allié proche de Trump.
Ces nouvelles mesures de restriction font partie d’une tendance plus large des États-Unis à imposer des contraintes sévères sur les visas diplomatiques, ce qui a provoqué des condamnations de la communauté internationale. L’Iran a fréquemment dénoncé ces restrictions comme une violation des engagements américains en tant que pays hôte des Nations Unies, notamment conformément à l’accord de 1947.
De plus, la Russie et la Chine se sont également élevées contre ces entraves au bon fonctionnement diplomatique, accusant les États-Unis d’adopter une politique unilatérale visant à affaiblir la participation de leurs délégations aux réunions internationales.