
Le président iranien Masoud Pezeshkian s’est rendu à Doha pour participer au sommet extraordinaire des dirigeants des pays islamiques et arabes, organisé en réponse à l’attaque israélienne contre la capitale qatarie. Lors de cette rencontre, il a prononcé un discours appelant à l’unité des pays musulmans face à la menace israélienne, qu’il a qualifiée de source principale d’instabilité et de violence dans la région.
Pezeshkian a dénoncé le soutien apporté par les États-Unis et certains pays européens à ces agressions et a exprimé son espoir que le sommet permette une coalition régionale capable d’intensifier la riposte politique, économique, culturelle et sociale contre le régime israélien. Il a souligné que la défense des droits des peuples palestinien et qatarien était une responsabilité collective qui impose aussi de couper les liens avec ce régime.
Au cours de son séjour, le président iranien a rencontré plusieurs chefs d’État et de gouvernement, dont l’émir du Qatar, le premier ministre irakien, le président du Tadjikistan, le prince héritier d’Arabie saoudite et le président égyptien. Ces rencontres ont souligné la volonté d’approfondir la coopération régionale et de renforcer l’unité face aux agressions israéliennes. Pezeshkian a insisté sur le rôle crucial de la solidarité islamique comme moyen de stopper les violences perpétrées sous protection occidentale.
Il a rappelé que les attaques israéliennes sont une stratégie calculée, renforcée par l’impunité assurée par le soutien diplomatique et militaire américain, et non de simples incidents isolés. Ces agressions sont vues comme un programme d’épuration ethnique et d’expansion, qu’il faut combattre collectivement.
Enfin, Pezeshkian s’est félicité des efforts de rapprochement avec les pays voisins, notamment l’Arabie saoudite et l’Égypte, précisant que l’unité entre les pays musulmans est la seule voie pour empêcher Israël d’attaquer à nouveau une capitale arabe ou islamique.