L’UNESCO reconnaît le Cylindre de Cyrus comme une charte pionnière des droits de l’homme

Lors de la 43e Conférence générale de l’UNESCO à Samarcande, une décision historique a été prise : la reconnaissance officielle du Cylindre de Cyrus le Grand comme l’une des premières chartes des droits de l’homme au monde. Cette résolution, adoptée par consensus le 6 novembre 2024, décrit le cylindre comme un « document fondamental de l’histoire de la civilisation humaine » et la « première expression écrite des principes de liberté, de justice, de tolérance et de respect de la diversité culturelle ». Cette initiative, proposée conjointement par l’Iran et le Tadjikistan, a reçu le soutien de nombreux pays, dont l’Égypte, l’Inde, l’Algérie et la Pologne.

La résolution engage l’UNESCO à intégrer les enseignements tirés du Cylindre de Cyrus dans ses programmes éducatifs, culturels et liés aux droits de l’homme. Elle s’inscrit directement dans la mission de l’organisation qui est de promouvoir la paix, le dialogue interculturel et la préservation du patrimoine humain. Elle est également alignée sur les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’ODD 16 (Paix, justice et institutions efficaces) et l’ODD 17 (Partenariats pour la réalisation des objectifs), car les principes du cylindre promeuvent une société inclusive fondée sur la coopération culturelle.

Cette reconnaissance marque un jalon important pour la diplomatie culturelle iranienne. Comme l’a souligné Hassan Fartousi, le secrétaire général de la Commission nationale iranienne pour l’UNESCO, lors de l’événement, cette décision n’est pas seulement une réussite nationale, mais une confirmation mondiale d’une réalité historique : le respect de l’être humain et de la diversité culturelle a été introduit au monde par la civilisation iranienne. Plus de 25 siècles après sa création, le message de coexistence et de respect porté par le Cylindre de Cyrus trouve ainsi un écho solennel dans l’une des plus grandes enceintes internationales.