
L’Organisation de l’énergie atomique de la République islamique d’Iran a publié une déclaration officielle suite à l’attaque perpétrée par le régime israélien contre le complexe d’enrichissement nucléaire de Natanz, nommé « Shahid Ahmadi Roshan ». Cette attaque a causé des dommages matériels à plusieurs parties du site, bien que, selon les premières évaluations, aucun blessé ni aucune contamination radioactive ou chimique n’aient été signalés à l’extérieur du complexe. L’organisation a vivement condamné cette agression, la qualifiant de violation flagrante des lois internationales, notamment des résolutions du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), de la Conférence générale et du Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans sa déclaration, l’organisation iranienne critique également le silence du directeur général de l’AIEA face à ces attaques répétées. Malgré plusieurs lettres et demandes formelles adressées à Rafael Grossi, ce dernier n’a pas condamné publiquement ces actes hostiles. Ce silence est perçu comme une forme de complicité avec le régime israélien. L’Organisation de l’énergie atomique accuse l’AIEA de s’éloigner de sa mission d’impartialité en produisant des rapports biaisés, basés sur des informations fournies par Israël, ce qui nuit à la crédibilité de l’agence en tant qu’institution internationale neutre.
Cette attaque est considérée comme un échec pour l’AIEA, qui, selon l’Iran, n’a pas su assurer la sécurité des installations nucléaires pacifiques sous sa surveillance. Malgré la pression politique et militaire exercée, l’organisation iranienne affirme que la détermination de ses scientifiques et techniciens reste intacte. Au contraire, ces agressions renforcent leur motivation à poursuivre le développement pacifique du programme nucléaire iranien, défiant ainsi les objectifs des ennemis de la République islamique.