La nouvelle saison des représentations de l’opéra de marionnettes Achoura, écrit, conçu et mis en scène par Behrouz Gharib Pour, a débuté dans la soirée du dimanche 22 Tir (13 juillet) au Théâtre Ferdowsi de Téhéran, dans le cadre du projet Kheymeh Honar (La Tente de l’Art), en présence de Naderé Rezaei, vice-ministre chargée des affaires artistiques au ministère de la Culture et de l’Orientation islamique.

Cette soirée d’ouverture s’est tenue en présence de plusieurs personnalités du monde artistique et culturel, dont Babak Rezaei, directeur général du bureau de la musique, Reza Mardani, directeur général du théâtre, S’aïd Assadi, président de l’Association des arts dramatiques d’Iran, ainsi qu’Ebrahim Gallehdarzadeh, responsable de la section des arts dramatiques du projet Kheymeh Honar.

Avant la première représentation de cette nouvelle saison, la vice-ministre des affaires artistiques a rencontré Behrouz Gharib Pour, pour s’entretenir avec lui et s’informer des dernières activités du groupe théâtral « Aran » et de ce projet musical et théâtral.

Cette nouvelle série de représentations de l’opéra de marionnettes Achoura, fruit de recherches, d’écriture, de conception et de mise en scène de Behrouz Gharib Pour, avec une musique composée par Behzad Abdi, sous la direction du chef d’orchestre Volodymyr Sirenko, est interprétée par l’Orchestre national d’Ukraine, en collaboration avec les membres du chœur de l’Orchestre symphonique de Téhéran.

Ces représentations se tiennent dans le cadre de la deuxième phase du projet Kheymeh Honar jusqu’au 3 août, à 19h30, au Théâtre Ferdowsi de Téhéran. Ce projet musical et théâtral est l’une des productions les plus populaires du groupe « Aran ». Plus de 15 ans après sa première représentation, il continue d’attirer un large public.

À propos des caractéristiques de l’opéra Achoura, Gharib Pour a expliqué : « Cette œuvre, en raison de son sujet — Achoura, profondément lié aux croyances religieuses et culturelles du peuple — reste vivante, touchante et actuelle pour le spectateur. Achoura prend racine dans la tradition du ta’zieh, mais sa structure et sa forme s’inspirent de l’opéra occidental. Il s’agit du fruit de plusieurs années de recherches sur les points communs entre ces deux genres. C’est pourquoi on peut la considérer comme un exemple d’opéra national iranien. »

Il a également souligné le rôle de la musique dans le succès de cette œuvre, affirmant : « La musique d’Achoura est très puissante, et les représentations sont assurées par des chanteurs expérimentés et talentueux. Cette combinaison structurelle a permis à l’opéra d’Achoura d’être bien accueilli dans plusieurs pays, notamment en France, en Italie, en Pologne et en Russie. »

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