L’Iran veut enseigner le persan à ses 100 000 étudiants étrangers pour rayonner culturellement

Le président de la Fondation Saadi, Gholamali Haddad-Adel, a souligné l’importance capitale de la langue persane comme vecteur de la culture iranienne lors d’une réunion avec de nouveaux attachés culturels iraniens. Il a décrit la Fondation Saadi et l’Organisation de la culture et des relations islamiques comme « deux branches poussant sur un seul tronc », soulignant leur coopération logique et ciblée pour promouvoir le persan et la culture iranienne dans le monde. Il a exhorté les attachés culturels à être des représentants de la culture islamo-iranienne, en maîtrisant l’histoire, la littérature et l’art de l’Iran, affirmant que la pérennité millénaire de la langue persane est le signe de l’identité culturelle des Iraniens.

Haddad-Adel a présenté la littérature persane, avec des figures comme Saadi, Hafez, Rumi et Ferdowsi, comme un capital culturel principal de l’Iran, notant que le pays est connu à travers le monde par sa littérature avant de l’être par son pétrole ou sa politique. Il a cité des exemples historiques de l’influence du persan, comme des chanteurs dans la Chine du 13ème siècle chantant les poèmes de Saadi, et des millions de documents en persan conservés dans les archives indiennes. Il a également annoncé le développement de cours en ligne pour les enseignants et les apprenants étrangers, s’adaptant ainsi aux évolutions technologiques.

Un point important de son discours a été la présence de plus de 100 000 étudiants étrangers en Iran, qu’il a qualifiée d’« opportunité importante ». Il a insisté sur la nécessité que ces étudiants apprennent le persan avant ou pendant leur séjour pour pouvoir bénéficier efficacement de l’enseignement universitaire. Le chef de l’Organisation de la culture, Mohammad Mehdi Imanipour, a ajouté que la promotion du persan est « la voie la plus efficace pour développer le discours de la Révolution islamique », chaque apprenant de la langue étant considéré comme un « ambassadeur culturel » pour l’Iran.

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