Hussein Shahbaz, directeur national du programme de protection de la couche d’ozone en Iran, a déclaré que le pays a éliminé environ 10 000 tonnes de gaz nocifs pour la couche d’ozone issus des cycles de production et d’importation, un exploit inédit. Cette annonce a été faite lors de la cérémonie organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone par l’Organisation de protection de l’environnement iranienne.

Il a souligné que la position de l’Iran dans le cadre du Protocole de Montréal et de la Convention de Vienne est très bonne, fruit d’une collaboration étroite entre les organes nationaux et internationaux. Le Protocole de Montréal, signé en 1987, vise à réduire les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, et l’Iran l’a ratifié deux ans après sa création.

Depuis près de 40 ans, l’Iran est régulièrement félicité par la Convention de Vienne pour ses efforts et a été reconnu comme un des leaders en Asie-Pacifique pour la suppression de ces gaz destructeurs. Hussein Shahbaz a toutefois mis en garde contre les risques liés à la non-approbation de certains protocoles par le parlement iranien, ce qui pourrait entraîner des restrictions commerciales, une problématique majeure en contexte de sanctions.

L’optimisation de la diplomatie iranienne est également importante afin que les engagements pris lors des réunions internationales soient adaptés aux capacités nationales, évitant des obligations excessives qui pourraient nuire au pays. La réussite jusqu’à présent repose en grande partie sur l’accès et le transfert de technologies adaptées.

Sur le plan de la formation, six centres techniques et professionnels sont entièrement équipés en technologies respectueuses de la couche d’ozone, et vingt-et-un autres centres bénéficient d’un équipement partiel. Environ 8 100 personnes ont été formées dans ce domaine.

Enfin, Hussein Shahbaz a insisté sur la vigilance nécessaire au niveau des douanes, avec une formation continue des agents et un contrôle rigoureux des substances dangereuses avant leur entrée sur le territoire national, afin de protéger efficacement l’environnement.

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