Un rapport du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) prévoyant la fin de l’année 2025 sert de point de départ à une analyse du potentiel touristique inexploité de l’Iran. Alors que des pays comme les États-Unis et l’Inde dominent le classement des destinations grâce à leurs infrastructures et, dans le cas de l’Inde, au tourisme médical, l’article souligne que l’Iran possède des atouts comparables mais sous-utilisés. Le pays dispose d’une richesse culturelle, historique et naturelle exceptionnelle, ainsi que d’une compétence médicale reconnue, notamment pour les chirurgies complexes et les traitements de fertilité, qui pourraient faire de lui un leader du tourisme de santé. Cependant, cet immense potentiel est entravé par des sanctions internationales, un déficit d’infrastructures et un manque de planification stratégique, limitant ses revenus touristiques à 7,5 milliards de dollars, bien en deçà des leaders mondiaux.

Pour réaliser ce potentiel, l’article, s’appuyant sur les analyses d’un expert, Morteza Khaksar, avance plusieurs conditions préalables. La première et la plus cruciale est la garantie de la sécurité, à la fois physique et psychologique, pour les visiteurs internationaux. Cela nécessite une diplomatie touristique active pour contrer l’image négative du pays et la signature d’accords avec les pays voisins pour assurer la sécurité des touristes. Deuxièmement, l’Iran doit impérativement se conformer aux normes internationales dans tous les aspects de la chaîne touristique, de l’hébergement et du transport à la qualité des services. La clé du succès réside dans une offre combinant professionnellement tourisme culturel, historique et médical, soutenue par une coopération régionale et des investissements ciblés.

En conclusion, l’article présente une vision ambitieuse mais réalisable : si l’Iran adopte une gestion scientifique, élabore une feuille de route nationale cohérente et investit dans les infrastructures nécessaires, il pourrait se transformer d’une destination potentielle en un pôle touristique mondial incontournable. Les retombées économiques, estime l’expert, pourraient même dépasser celles des revenus pétroliers, générant des devises étrangères substantielles et créant une croissance durable et des emplois dans tout le pays.

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