
Anoushirvan Mohseni Bandpei, vice-ministre du Tourisme auprès du Ministère iranien du Patrimoine culturel, a indiqué que chaque année environ 60 000 touristes chinois visitent l’Iran. Il a souligné que la Chine est actuellement un pays clé, à la fois comme origine et partenaire dans le domaine du tourisme, attirant une attention particulière des autorités iraniennes. Outre la Chine, d’autres régions comme celles du Nouvel An persan (Nowrouz), la Russie et l’Inde sont également considérées comme des marchés stratégiques.
Le vice-ministre a rappelé que la Chine, avec sa population d’un milliard d’habitants et ses 200 à 300 millions de voyageurs annuels à l’étranger, représente un potentiel énorme pour le tourisme international, notamment le tourisme de santé. Cela place l’Iran comme une destination attrayante pour les touristes chinois souhaitant bénéficier de soins médicaux de qualité combinés à des offres touristiques culturelles.
Anoushirvan Mohseni a également précisé que l’ambassadeur iranien récemment nommé en Chine joue un rôle actif dans le renforcement de ces coopérations, tout comme Masoud Pezeshkian, qui intègre le tourisme comme un volet prioritaire de ses visites en Chine. De plus, la suppression des visas entre les deux pays facilite l’accès des touristes chinois en Iran, stimulant ainsi les flux touristiques.
Enfin, le vice-ministre a confirmé que l’objectif ambitieux est d’augmenter le nombre de touristes chinois dans toutes les branches du tourisme, et particulièrement dans les niches du tourisme sanitaire, pour profiter pleinement du potentiel bilatéral et renforcer les échanges culturels et économiques.