
En réaction aux récentes déclarations de Donald Trump accusant l’Iran d’être un facteur d’insécurité dans la région, le ministre iranien des Affaires étrangères a vivement rejeté ces propos, soulignant l’inversion des responsabilités et l’hypocrisie du discours américain. Selon lui, alors que Trump tente de présenter l’Iran comme une menace, il est essentiel de rappeler que ce sont les alliés des États-Unis, et non l’Iran, qui sont responsables de la mort de dizaines de milliers de civils à Gaza. Le ministre a interpellé la communauté internationale : « Qui a tué 60 000 personnes à Gaza ? Est-ce l’Iran qui est la cause de l’insécurité ? » Cette question vise à retourner l’accusation et à mettre en lumière le rôle des politiques américaines et israéliennes dans les conflits meurtriers de la région.
Le chef de la diplomatie iranienne a également rappelé l’échec de la politique de « pression maximale » menée par les États-Unis sous l’administration Trump. Malgré les sanctions économiques et les tentatives d’isolement, l’Iran a résisté et la stratégie américaine n’a pas atteint ses objectifs. Cette politique, qui visait à forcer l’Iran à faire des concessions majeures sur son programme nucléaire et sa présence régionale, s’est soldée par un échec reconnu, même par certains analystes américains.
Par ailleurs, les discussions récentes entre l’Iran et les États-Unis, y compris les pourparlers directs annoncés par Trump, montrent que la diplomatie reste la voie privilégiée, malgré les menaces et les tensions persistantes. Le ministre iranien insiste sur le fait que la véritable source d’instabilité au Moyen-Orient réside dans les interventions militaires et le soutien inconditionnel à Israël, et non dans la politique régionale de l’Iran. Il appelle la communauté internationale à reconnaître la réalité des faits et à cesser de céder à la rhétorique accusatrice de Washington.