L’Iran lance la construction de 5 mégas pétro-raffineries pour mettre fin à l’exportation de condensats de gaz

Le directeur de l’Organisation de la zone économique spéciale de l’énergie de Pars a annoncé la construction de cinq grandes pétro-raffineries dans la région de South Pars, le plus grand champ gazier du monde. Avec un investissement total de 2,5 milliards de dollars, ces nouvelles installations auront une capacité combinée de 170 000 barils par jour. L’objectif stratégique est de mettre un terme complet à l’exportation de condensats de gaz naturel (GNL), une directive importante des autorités iraniennes, et de transformer cette ressource en produits à plus forte valeur ajoutée localement.

La région de South Pars est cruciale pour la sécurité énergétique de l’Iran, contenant environ 8 % des réserves mondiales de gaz et 50 % des réserves nationales. Actuellement, 72 % de la production gazière du pays provient de ce champ, qui dispose d’infrastructures massives comprenant 28 phases opérationnelles, 13 usines de traitement et un réseau de pipelines de 3 200 km. La production quotidienne atteint 716 millions de mètres cubes, fournissant 40 % de l’essence du pays. Dans le secteur aval, 27 complexes pétrochimiques sont en activité et 30 nouveaux sont en construction.

Malgré des défis, y compris des attaques récentes attribuées à Israël qui ont endommagé deux usines, la région a démontré sa résilience. Les gestionnaires affirment que toutes les unités touchées ont repris la production en moins d’une semaine. Les exportations de la zone restent un pilier de l’économie nationale, ayant dépassé 11 milliards de dollars l’année précédente. De plus, plus de 42 % de la main-d’œuvre de la région est composée de jeunes locaux, et des investissements sociaux substantiels, s’élevant à des milliers de milliards de tomans, ont été réalisés dans les communautés avoisinantes.

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