L’Iran diversifie son mix énergétique avec le GPL pour une production électrique stable

L’Iran a officiellement lancé un projet pilote visant à introduire le GPL (gaz de pétrole liquéfié) comme nouveau carburant pour la production d’électricité thermique. Cette initiative, menée en coordination avec le ministère du Pétrole, s’inscrit dans une stratégie de diversification du mix énergétique des centrales électriques nationales. Naser Eskandari, vice-président de la production stratégique à la Société iranienne d’électricité thermique (TPP), a annoncé cette nouveauté lors du 25e Salon international de l’industrie électrique.

Alors que le gaz naturel reste le combustible principal de toutes les centrales thermiques iraniennes, cette diversification est cruciale pendant les mois d’hiver. Durant cette période, l’approvisionnement en gaz des centrales et des industries est restreint en raison de la priorité accordée à la consommation domestique. Actuellement, seules 14 des 144 centrales utilisent du fioul lourd comme combustible secondaire, les autres ayant recours au gazole. Le recours au GPL vise à renforcer la sécurité et la flexibilité énergétiques.

Parallèlement, Eskandari a fait état d’une préparation exceptionnelle du parc thermique iranien, avec un taux de disponibilité maintenu au-dessus de 98 % durant les pics de consommation estivaux, dépassant ainsi les standards internationaux (95 %). Pour se préparer à l’été 2026, un programme de maintenance massive de plus de 111 000 mégawatts est en cours, dont 38 000 MW ont déjà été lancés. De plus, le niveau de stock de combustible liquide a atteint un niveau record, avec plus de 91 % des réservoirs des centrales remplis, garantissant une production électrique stable pour l’hiver à venir.

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