
Récemment, la mise en œuvre d’un plan de recensement et de contrôle des étrangers en situation irrégulière en Iran a suscité des inquiétudes dans la société, notamment avec la diffusion de rumeurs annonçant l’expulsion massive de tous les migrants. En réalité, la politique iranienne distingue clairement entre les migrants légaux, détenteurs de documents officiels, et les migrants illégaux entrés par des voies non autorisées. Cette distinction est fondamentale pour assurer à la fois la sécurité nationale et le respect de la dignité humaine.
Ce plan vise principalement les personnes qui ont violé la loi en entrant ou en résidant sans autorisation, parfois dans des zones sensibles du pays. La récente arrestation d’espions étrangers parmi les migrants illégaux a renforcé la vigilance des autorités, soulignant le risque que cette présence non contrôlée représente pour la sécurité nationale.
Malgré les rumeurs, les autorités ont confirmé que les migrants légaux bénéficient de la protection policière et ne sont pas concernés par ces opérations. La politique adoptée est conforme aux pratiques internationales : tout pays souverain a le droit de contrôler ses frontières et de régulariser ou expulser les personnes en situation irrégulière, tout en respectant les droits fondamentaux.
Un autre problème identifié est la location illégale de logements à des migrants sans papiers, ce qui constitue une infraction passible de sanctions, y compris la fermeture des logements concernés. Ce contrôle vise à empêcher la prolifération de logements non réglementaires et à garantir la transparence dans la gestion des propriétés immobilières.
En somme, la politique iranienne cherche à équilibrer fermeté et humanité, en assurant la sécurité du pays sans porter atteinte à la dignité des personnes concernées.